Ma petite Pikie est décédée le 13 septembre 2011.
1ère comm. avec Pikie le 29 octobre 2011 à 10h30.
J’appelle « Cacahuète » et j’entends une petite voix très faible : oui je suis là, je me repose encore. Mon temps de repos n’est pas terminé, reviens une autre fois car je serai heureuse de parler avec toi.
2ème com. le 2 décembre 2011 à 10h45.
Je l’appelle : oui je suis bien réveillée maintenant, je me fais chouchouter, je me sens très bien, je ne souffre plus.
Je te demande pardon si je t’ai laissée souffrir : ton amour apaisait mes souffrances et tes caresses aussi, mais je ne souffrais pas continuellement. Quel bonheur de finir mes jours chez toi, c’était un avant goût du paradis ! Tu étais à l’écoute des mes besoins un peu exigeants (nourriture et vol), tu ne t’énervais jamais, tu étais si patiente avec moi et si douce ! Je ne suis pas restée longtemps (9 mois), mais j’étais tellement bien et détendue !
Je te remercie de m’avoir accueillie alors que j’étais malade (tu t’en doutais bien) et je voudrais remercier Luna pour sa gentillesse et sa patience envers moi (Luna est ma chatte de 8 ans qui n’est pas particulièrement patiente et qui n’a jamais « levé la patte » contre Pikie, il est vrai que j’avais communiqué avec elles 2 avant l’arrivée de Pikie). J’ai débarqué dans sa vie, dans son confort et elle a toujours été si gentille avec moi ! Je l’admirais, tu l’avais bien compris…c'était une mère pour moi (Pikie allait toujours où Luna s’était installée peu de temps avant, elle la suivait pas à pas, Pikie était douce et gentille, pas très câline, sauf quelques jours avant sa mort où elle m’a frotté le bras avec sa petite tête si mignonne).
Je voudrais remercier M. ma petite maman de cœur qui m’a permis de terminer ma vie chez toi dans une ambiance douce et confortable. Dis-lui que j’aimais par-dessus tout sa petite chanson qui apaisait mes peurs, je suis souvent près d’elle.
Remercie aussi F. qui m’a hébergée (3 semaines), qui a pris soin de moi et a supporté mon odeur (de peur) nauséabonde ! (mon fils a pris Pikie avant moi car elle était malade afin de ne pas contaminer Luna. Pikie sentait très fort et l’odeur s’est dissipée petit à petit).
Ma vie de chat a été difficile, mais à chaque fois des personnes aimantes ont pris le relais (elle a été abandonnée une première fois car ses maîtres étaient souvent hospitalisés, recueillie puis abandonnée une seconde fois…). Tu sais mes premiers maîtres m’aimaient, je ne leur en veux pas.
Tu me manques petite Pikie, tu resteras toujours dans mon cœur et je te retrouverai après ma mort, c’est certain ! Je n’oublierai jamais ta petite caresse (citée ci-dessus) quelques jours avant ta mort, comme si tu me remerciais et me disais au revoir…Ton bref passage a été joyeux pour moi.
Pikie : que c’était doux la nuit en été dans ton patio, merci pour tout ce que tu as fait pour moi, merci, merci !
